Ce projet consiste en la création et la diffusion d’une gamme de bières artisanales et régionales adaptées au territoire sètois et sa gastronomie. En phase avec le nouveau mode de consommation de la bière actuel, la singulière s’inscrit dans le développement brassicole national mais aussi international : une boisson identitaire, vivante et moderne.
Si Sète a conquis ses lettres de noblesse par sa gastronomie, il lui reste à s’approprier sa bière bien à elle. Dotée d’une forte identité et caractère, la région présente toutes les qualités essentielles pour l’implantation commerciale de ce produit tout en profitant de l’allant touristique de plus en plus vif vers les produits du terroir.
Contexte culturel
Reconnaissance: la bière inscrite au patrimoine gastronomique français
La bière fait partie de notre patrimoine national. La tradition brassicole de la France est officiellement reconnue, depuis l’été 2014, quand la représentation nationale a inscrit, dans la Loi sur l’agriculture, l’appartenance de la bière au patrimoine culturel et gastronomique de la France. Cette reconnaissance nationale vient compléter l’inscription en 2011 de la bière dans le repas français, classé par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.
Progressivement, la perception de la bière évolue en France, comme en témoignent plusieurs phénomènes. Les dossiers bière se multiplient dans la presse grand public, mettant en avant la diversité de la bière, notamment au travers des bières artisanales et des bières aromatisées ou sans alcool. On voit poindre des articles de presse qui attaquent certaines idées reçues telles que «la bière fait grossir» ou qui vantent certaines vertus du breuvage:« la bière rend heureux».
Contexte économique
Avec une trentaine de litres par an, les Français sont, en Europe, de petits amateurs de bière, loin derrière les Allemands et les Anglais qui en consomment trois fois plus. S’ils boivent moins de bière que leurs voisins, les Français sont cependant à l’avant-garde du marché prometteur de la brasserie artisanale.
Cette situation paradoxale s’explique par la diminution de la consommation des grandes marques de bière à laquelle la France s’est trouvée confrontée plus tôt que la plupart des autres pays européens.
Pour compenser leur manque à gagner, les distributeurs et les débits de boissons français ont encouragé la production et la vente de bières artisanales régionales. De 2004 à 2015, le nombre de micro-brasseries françaises est passé de 200 à 700.
La bière artisanale ne représente encore que 3% de la consommation française de bière. Mais alors que les ventes des grandes brasseries diminuent de quelque 2% chaque année, les petits et moyens producteurs affichent un taux de croissance annuel d’environ 8%. On estime qu’en 2020 la bière artisanale représentera au moins 6% de la consommation totale de bière en France.
Portées par leur marché local, les brasseries artisanales françaises commencent à exporter au Royaume-Uni et en Allemagne. Elles essaiment également : à l’instar de la France, les micro-brasseries se multiplient outre-Manche et outre-Rhin.
En matière de bière, la faiblesse du marché français est devenue une force.
Aux États Unis, comme au Canada la bière artisanale ou bière « Kraft » a conquis 7.8% du marché total en 2014 et en prévision 20% en 2020.
Contexte régional et local
La région Languedoc-Roussillon malgré sa vocation viticole, n’échappe pas à l’essor des microbrasseries avec plus d’une dizaine de sites de production. Si certaines ont disparu rapidement souvent pour des raisons personnelles, d’autres émergent et témoignent de l’engouement régional.
Une micro-brasserie mais aussi….
Au delà de la production brassicole, la Singulière est un lieu vivant et convivial avec différents espaces et activités :
-Cave à bières. Vente de bières régionales et internationales, un lieu pour les passionnés « bièrophiles ».
-Dégustation des saveurs et apprentissage au brassage amateur.
-Exposition photos, peintures, et évènements culturels
